L’importance des incoterms dans le commerce international n’est plus à démontrer. Ces règles définissent les obligations des parties impliquées dans une transaction commerciale, en matière de livraison, de transport et de transfert de risques.
Toutefois, leur élaboration historique a principalement été menée par les pays occidentaux. Aujourd’hui, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une participation plus inclusive des pays en développement, notamment ceux d’Afrique, dans la définition des incoterms de la Chambre de commerce internationale (CCI).
Cet article examine l’apport de l’Afrique dans la réflexion de la CCI pour des incoterms plus inclusifs, équitables et adaptés aux besoins de tous les acteurs du commerce international.
Mais avant, nous vous inviterons à recevoir à tout moment et gratuitement, notre E-book intitulé « Import et Export de Marchandises : Conseils, Trucs & Astuces pour payer le moins possible sans se faire berner », en cliquant ICI et en nous laissant juste votre prénom et votre adresse e-mail. Nous nous ferons le plaisir de vous envoyer votre lien de téléchargement directement dans votre boite email, ainsi que toutes nos prochaines publications.
Et pour poursuivre la discussion sur votre mobile, cliquez sur le lien ci-après pour rejoindre le groupe « Logistique Magazine » sur WHATSAPP.
Enfin, pour tous vos besoins de Conseils Spécialisés en Logistique, Transport & Supply Chain Management, bien vouloir nous soumettre votre requête 24/7 en cliquant ICI et nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.
1. L’Afrique, un partenaire essentiel de la CCI pour des incoterms inclusifs et durables
L’Afrique, continent en développement et en pleine expansion économique, représente aujourd’hui un enjeu crucial pour le commerce international. Pourtant, son apport dans la définition des incoterms de la CCI est toujours négligé. Cependant, cette situation pourrait bientôt changer. Les pays africains prennent de plus en plus conscience de l’importance de leur implication dans la réflexion sur les incoterms de la CCI, et de leur contribution potentielle pour des règles plus inclusives, équitables et adaptées à leurs besoins.
L’Afrique peut notamment apporter une perspective unique sur les défis logistiques et infrastructurels auxquels sont confrontés les acteurs du commerce international sur le continent. Les incoterms de la CCI peuvent être adaptés pour prendre en compte les spécificités de l’Afrique, telles que les problèmes de transport, les réglementations douanières ou encore les différences culturelles. En travaillant ensemble, les pays africains peuvent ainsi contribuer à une révision plus large et plus globale des incoterms pour des échanges commerciaux plus équitables et plus inclusifs.
En outre, l’Afrique peut également apporter une perspective différente en matière de durabilité et de responsabilité sociale des entreprises. En effet, de plus en plus de pays africains s’engagent dans des initiatives visant à promouvoir des pratiques commerciales plus responsables et durables. L’apport de l’Afrique dans la réflexion de la CCI sur les incoterms peut donc également permettre d’intégrer davantage de considérations environnementales et sociales dans les règles commerciales internationales.
En somme, l’implication de l’Afrique dans la réflexion de la CCI pour des incoterms plus inclusifs, équitables et adaptés aux besoins de tous les acteurs du commerce international représente une opportunité unique de repenser les règles commerciales internationales de manière plus globale et plus juste. Cela nécessitera une collaboration étroite entre les pays africains et les autres pays impliqués dans la révision des incoterms, mais cela peut également ouvrir la voie à une nouvelle ère de commerce international plus responsable et plus équitable.
2. Implication de l’Afrique dans la définition des Incoterms depuis leur création jusqu’à nos jours
Depuis la création des Incoterms en 1936, l’Afrique a parfois été impliquée dans la définition de ces termes commerciaux internationaux. Lors des différentes révisions des Incoterms, les pays africains ont été consultés et ont pu faire part de leurs besoins et de leurs préoccupations.
Par exemple, lors de la révision de 1980, l’Incoterm FCA (Free Carrier) a été ajouté pour répondre aux besoins des pays africains qui préfèrent prendre en charge le transport de leurs marchandises à partir du point de départ. Les pays africains ont souvent des réglementations douanières et des conditions de transport spécifiques qui nécessitent une plus grande flexibilité pour les vendeurs. Les pays africains tels que l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Egypte ont bénéficié de l’ajout de cet Incoterm.
En 2010, l’Incoterm DDP (Delivery Duty Paid) a été révisé, partiellement pour répondre aussi aux besoins des pays africains qui ont des règles douanières et des taxes complexes. L’Incoterm DDP permet aux vendeurs de prendre en charge tous les coûts liés à l’importation, y compris les droits de douane et les taxes, afin que les acheteurs africains n’aient pas à s’inquiéter des formalités douanières complexes. Les pays africains tels que l’Algérie, la Tunisie et le Maroc ont bénéficié de l’ajout de cet Incoterm.
L’Incoterm EXW a été révisé en 2010 pour répondre en partie aux besoins des pays africains qui ont souvent des infrastructures de transport limitées. La nouvelle version de l’Incoterm EXW inclut des exigences plus claires pour les vendeurs concernant l’emballage des marchandises et leur mise à disposition pour les transporteurs, afin de garantir que les marchandises arrivent à destination en toute sécurité. Les pays africains tels que le Ghana, le Kenya et la Côte d’Ivoire ont bénéficié de cette révision car ils ont souvent des infrastructures de transport particulièrement limitées.
En outre, la révision de 2010 a également inclus des exigences plus claires pour les vendeurs concernant l’emballage des marchandises et leur mise à disposition pour les transporteurs, afin de garantir que les marchandises arrivent à destination en toute sécurité. Cette révision a été particulièrement bénéfique pour les pays africains tels que le Ghana, le Kenya et la Côte d’Ivoire, qui ont souvent des infrastructures de transport limitées.
En conclusion, les pays africains ont des besoins spécifiques qui ont conduit à l’ajout de certains Incoterms et à la révision d’autres déjà existants pour mieux répondre à leurs exigences commerciales uniques.
Il est cependant important de noter que tous les pays du monde peuvent bénéficier des Incoterms, car ces termes commerciaux standardisés sont destinés à faciliter les transactions internationales et à clarifier les responsabilités et les obligations des acheteurs et des vendeurs.
3. Actions pour une meilleure implication des pays africains dans la définition des Incoterms
Pour une meilleure implication des pays africains dans la définition des Incoterms, voici quelques actions qui peuvent être entreprises :
- Participer activement aux consultations publiques et aux révisions des Incoterms organisées par la Chambre de Commerce Internationale (CCI) qui est l’organisme en charge de la définition des Incoterms. Les consultations sont organisées régulièrement pour recueillir des commentaires sur les projets de révision des Incoterms. Les Africains peuvent participer à ces consultations et donner leur avis sur la manière dont les Incoterms peuvent être adaptés à leurs besoins.
- Former et sensibiliser les professionnels du commerce international en Afrique sur l’utilisation des Incoterms et leur importance dans les transactions commerciales.
- Encourager la recherche et la publication d’études sur l’impact des Incoterms sur les échanges commerciaux en Afrique afin d’avoir une meilleure compréhension des besoins et des préférences des acteurs locaux.
- Renforcer les capacités des administrations douanières et des autorités portuaires en Afrique pour une meilleure application et interprétation des Incoterms.
- Collaborer avec les autres pays africains pour faire entendre une voix commune lors des consultations et des révisions des Incoterms, afin de mieux défendre les intérêts du continent.
En somme, une meilleure implication des pays africains dans la définition des Incoterms nécessite une participation active et une collaboration efficace entre les différents acteurs du commerce international en Afrique.
Et vous, auriez-vous des éléments additionnels que vous souhaitez partager concernant le sujet abordé dans cet article ?
Si oui, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire en dessous de cet article. En partageant votre expérience et vos connaissances avec la communauté des lecteurs de ce blog, rappelez-vous que la main qui donne fleurie, et celle qui ne donne pas pourrie.
C’est tout pour cet article ! Mais avant de vous quitter, nous vous rappellerons que vous êtes libre de recevoir à tout moment et gratuitement, notre E-book intitulé « Import et Export de Marchandises : Conseils, Trucs & Astuces pour payer le moins possible sans se faire berner », en cliquant ICI et en nous laissant juste votre prénom et votre adresse e-mail. Nous nous ferons un réel plaisir de vous envoyer votre lien de téléchargement directement dans votre boite email, ainsi que toutes nos prochaines publications.
Avez-vous aimé cet article ?
Encouragez-nous avec un commentaire, une mention j’aime, ou partagez-le avec vos amis sur les réseaux sociaux via les options disponibles au début et à la fin.
Et pour poursuivre la discussion sur votre mobile, cliquez sur le lien ci-après pour rejoindre le groupe « Logistique Magazine » sur WHATSAPP.
Enfin, pour tous vos besoins de Conseils Spécialisés en Logistique, Transport & Supply Chain Management, bien vouloir nous soumettre votre requête 24/7 en cliquant ICI et nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.