Getting your Trinity Audio player ready...
|
La décision de la Russie de se retirer de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire, conclu en juillet 2022 avec l’Ukraine, a déclenché un vent d’inquiétude à l’échelle mondiale. Cet accord, médié par l’ONU et la Turquie, avait pour objectif de maintenir les exportations de céréales ukrainiennes malgré le conflit en cours en Ukraine, afin d’éviter une crise alimentaire mondiale. Toutefois, la Russie a annoncé le 17 juillet 2023 son retrait de cet accord, invoquant des raisons liées aux conditions d’une nouvelle prolongation. Cette décision soulève désormais de sérieuses interrogations sur l’avenir de l’approvisionnement en blé et ses conséquences sur les prix mondiaux.
Alors que la Russie et l’Ukraine figurent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de blé, représentant ensemble près d’un tiers de la production mondiale en 2019, le retrait russe de l’accord pourrait avoir un impact significatif sur l’équilibre de l’offre et de la demande. Les experts redoutent une potentielle hausse des prix du blé sur le marché international, avec des répercussions potentielles sur les pays dépendants de ces importations.
Dans cet article, nous examinerons de près les implications du retrait russe sur les prix du blé, en particulier pour un continent importateur comme l’Afrique. Nous explorerons également les mesures à prendre sur le continent pour faire face à cette nouvelle donne sur le marché céréalier mondial. Enfin, nous tenterons d’appréhender les risques de crise alimentaire et les perspectives futures pour les consommateurs et les acteurs de la filière meunière.
Mais avant, nous vous inviterons à recevoir à tout moment et gratuitement, notre E-book intitulé « Import et Export de Marchandises : Conseils, Trucs & Astuces pour payer le moins possible sans se faire berner », en cliquant ICI et en nous laissant juste votre prénom et votre adresse e-mail. Nous nous ferons le plaisir de vous envoyer votre lien de téléchargement directement dans votre boite email, ainsi que toutes nos prochaines publications.
Et pour poursuivre la discussion sur votre mobile, cliquez sur le lien ci-après pour rejoindre le groupe « Logistique Magazine » sur WHATSAPP.
Enfin, pour tous vos besoins de Conseils Spécialisés en Logistique, Transport & Supply Chain Management, bien vouloir nous soumettre votre requête 24/7 en cliquant ICI et nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.
1. Le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire
La rupture de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire, conclu en juillet 2022, a pris de court de nombreux acteurs du marché mondial des céréales. En effet, cet accord était crucial pour maintenir les exportations de céréales ukrainiennes malgré le conflit en Ukraine, qui a débuté en 2022. Médité par l’ONU et la Turquie, il visait à prévenir une crise alimentaire mondiale en permettant un transit sécurisé des céréales par la mer Noire.
Le 17 juillet 2023, la Russie a annoncé son retrait de cet accord, une décision qui a été largement anticipée par les experts du secteur. Selon les responsables russes, l’accord n’a pas rempli toutes les conditions nécessaires pour être prolongé, ce qui a conduit à cette décision unilatérale. Cette rupture a suscité des inquiétudes quant aux conséquences pour l’équilibre de l’offre et de la demande sur le marché mondial du blé.
· L’impact de la Russie et de l’Ukraine en tant que géants exportateurs de blé
La Russie et l’Ukraine occupent des positions de premier plan dans le marché mondial des céréales, en particulier pour le blé. Ensemble, ces deux pays ont représenté près d’un tiers de la production mondiale de blé en 2019. Avant le conflit en Ukraine, ce dernier était le cinquième exportateur mondial de blé. Ainsi, leur rôle en tant que fournisseurs importants sur le marché international est incontestable.
Leur retrait de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire soulève des inquiétudes quant à l’avenir de l’approvisionnement en blé pour de nombreux pays dépendants de ces importations. L’interruption des exportations de blé ukrainien par la mer Noire pourrait entraîner une diminution de l’offre mondiale, obligeant le blé à emprunter des circuits plus longs pour atteindre sa destination, avec un risque élevé d’ajustement des prix à la hausse.
· Conséquences sur le marché international du blé
Le retrait russe de l’accord sur les céréales en mer Noire a déjà commencé à susciter des fluctuations sur le marché mondial du blé. Au moment où nous rédigeons cet article, les prix du blé connaissent une certaine instabilité, et les experts redoutent une potentielle hausse des prix à court et moyen terme.
Les pays importateurs de blé se trouvent désormais confrontés à un dilemme quant à leur approvisionnement. Le Cameroun, par exemple, qui dépendait largement des importations de blé russes et ukrainiennes avant le conflit, devrait réaménager son circuit d’approvisionnement en se tournant vers d’autres pays tels que la France, l’Allemagne et d’autres pays d’Europe de l’Est. Cette transition vers de nouvelles sources d’approvisionnement pourrait entraîner des fluctuations de prix et des incertitudes quant à la stabilité de l’approvisionnement en blé.
2. Mesures pour faire face à la nouvelle donne sur le marché céréalier mondial en Afrique
Le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire a créé une situation délicate pour les pays africains qui dépendent des importations de blé. L’Afrique, en tant qu’importateur net de céréales, est particulièrement vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux et aux perturbations sur le marché international du blé. Face à cette nouvelle réalité, les pays africains doivent prendre des mesures pour atténuer les risques de crise alimentaire et garantir un approvisionnement stable en blé.
· Diversification des sources d’approvisionnement
La première mesure consiste à diversifier les sources d’approvisionnement en blé. Avec la suspension des importations russes et ukrainiennes, il est essentiel que les pays africains cherchent à établir des partenariats avec d’autres pays producteurs de blé, en favorisant les relations commerciales avec des pays stables et fiables sur le marché mondial des céréales. Cela permettrait de réduire la dépendance vis-à-vis d’un nombre limité de fournisseurs et de mieux gérer les risques de perturbations.
· Renforcement de la production locale
Une autre mesure stratégique pour faire face à cette situation est le renforcement de la production locale de blé. Dans de nombreux pays africains, il existe un potentiel inexploité pour accroître la production de blé sur le plan national. Les gouvernements pourraient encourager les investissements dans l’agriculture céréalière, fournir un soutien aux agriculteurs, améliorer les infrastructures agricoles et promouvoir les pratiques agricoles durables afin de stimuler la production nationale de blé et de réduire la dépendance aux importations.
· Gestion prudente des stocks
Pour éviter les pénuries et les hausses soudaines des prix sur le marché intérieur, il est essentiel que les pays africains pratiquent une gestion prudente des stocks de blé. Les autorités compétentes doivent surveiller attentivement les niveaux de stocks disponibles et s’assurer qu’ils sont adéquats pour répondre aux besoins de la population. Une planification minutieuse des approvisionnements et une coordination efficace entre les acteurs de la filière meunière sont essentielles pour éviter les perturbations sur le marché intérieur.
· Renforcement de la coopération régionale
La coopération régionale peut jouer un rôle clé dans la gestion des défis liés au marché céréalier. Les pays africains pourraient envisager de mettre en place des mécanismes de coopération pour faciliter les échanges de blé entre eux, en cas de besoin. Cela pourrait impliquer la mise en place de réserves régionales de céréales ou d’accords de partage de ressources pour atténuer les effets négatifs des perturbations du marché.
3. Risques de crise alimentaire et perspectives pour le marché du blé en Afrique
Le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire a soulevé des risques de crise alimentaire en Afrique, en particulier pour les pays dépendants des importations de blé. Cette section examinera de plus près les dangers auxquels le continent est confronté, ainsi que les perspectives futures pour le marché du blé en Afrique.
· Risques de crise alimentaire
L’Afrique est déjà confrontée à des défis en matière de sécurité alimentaire, avec une population croissante et des niveaux de pauvreté élevés dans certaines régions. Le retrait russe de l’accord sur les céréales en mer Noire pourrait exacerber cette situation en provoquant des fluctuations importantes des prix du blé sur le marché mondial. Une hausse des prix rendrait les importations de blé plus coûteuses pour les pays africains, ce qui pourrait entraîner des pénuries alimentaires et une augmentation des prix sur le marché intérieur.
En outre, les perturbations sur le marché du blé pourraient avoir un impact sur la sécurité alimentaire mondiale, car de nombreux pays dépendent des importations en provenance de Russie et d’Ukraine pour satisfaire leurs besoins en céréales. Une diminution de l’offre mondiale de blé pourrait également déclencher des tensions géopolitiques et des conflits liés à l’accès à cette ressource essentielle.
· Perspectives pour le marché du blé en Afrique
Malgré les risques élevés, il existe également des opportunités pour l’Afrique dans la gestion de cette situation. La diversification des sources d’approvisionnement en blé et le renforcement de la production locale pourraient stimuler l’agriculture céréalière sur le continent et renforcer sa résilience face aux chocs externes.
Par ailleurs, le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire pourrait inciter les pays africains à renforcer leur coopération régionale et à développer des partenariats plus solides avec d’autres acteurs internationaux du marché du blé. Ces nouvelles alliances commerciales pourraient ouvrir des perspectives pour une intégration plus poussée de l’Afrique dans le commerce mondial des céréales et favoriser un meilleur équilibre entre l’offre et la demande.
Enfin, cette situation de crise pourrait être l’occasion pour l’Afrique de revoir ses politiques et ses stratégies agricoles. En investissant dans des technologies agricoles innovantes, en améliorant les infrastructures rurales et en soutenant les petits agriculteurs, le continent pourrait accroître sa productivité agricole et devenir plus autosuffisant en matière de céréales.
· Appels à l’action pour éviter une crise alimentaire
Face aux enjeux critiques liés au retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire, il est impératif que les gouvernements africains, les organisations régionales et la communauté internationale agissent de manière concertée pour éviter une crise alimentaire potentielle. Des investissements ciblés dans l’agriculture, des politiques de gestion des stocks et des mécanismes de coopération régionale sont autant de mesures qui doivent être prises pour garantir la sécurité alimentaire et la stabilité des prix sur le continent.
Et vous, auriez-vous des éléments additionnels que vous souhaitez partager concernant le sujet abordé dans cet article ?
Si oui, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire en dessous de cet article. En partageant votre expérience et vos connaissances avec la communauté des lecteurs de ce blog, rappelez-vous que la main qui donne fleurie, et celle qui ne donne pas pourrie.
C’est tout pour cet article ! Mais avant de vous quitter, nous vous rappellerons que vous êtes libre de recevoir à tout moment et gratuitement, notre E-book intitulé « Import et Export de Marchandises : Conseils, Trucs & Astuces pour payer le moins possible sans se faire berner », en cliquant ICI et en nous laissant juste votre prénom et votre adresse e-mail. Nous nous ferons un réel plaisir de vous envoyer votre lien de téléchargement directement dans votre boite email, ainsi que toutes nos prochaines publications.
Avez-vous aimé cet article ?
Encouragez-nous avec un commentaire, une mention j’aime, ou partagez-le avec vos amis sur les réseaux sociaux via les options disponibles au début et à la fin.
Et pour poursuivre la discussion sur votre mobile, cliquez sur le lien ci-après pour rejoindre le groupe « Logistique Magazine » sur WHATSAPP.
Enfin, pour tous vos besoins de Conseils Spécialisés en Logistique, Transport & Supply Chain Management, bien vouloir nous soumettre votre requête 24/7 en cliquant ICI et nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.